LES VIRUS DES TAONS.
Si les banques de données (sur google : The big picture book of viruses) indiquent des souches d’Anopheles en différents cocktails nommés complexes, je n’ai rien su trouver d’exhaustif sur les maladies virales transmises par les taons.
La liste qui suit est une première tentative de mettre un nombre de virus en place qui trouvent leur souche certaine en y ajoutant des notes sur des morsures d’autres insectes ou invertébrés que le taon dans le même patient. Les maladies mentionnées sont transmissibles à l’homme même si elles trouvent leurs souches chez les sources nutritives de prédilection de chaque espèce.
A remarquer dans la liste qu’Haematopoda pluvialis est le seul taon à transmettre…le paludisme….les autres espèces testant négativement.
Haematopoda pluvialis :
Virus d’anémie équine
Encéphalite équine
Encéphalite équine orientale
Encéphalite équine occidentale
Encéphalite printemps-automne
Influenzinum
Méningites virales
West Nile Virus
Majorité des maladies virales du cheval
Fièvre hémorragique d’Omsk
Thelazia lacrymalis+autres parasitoses ophtalmiques/NGO
Plasmodium vivax
………………………………………
Tabanus sp. (sudeticus + bovinus)
Virus d’anémie équine
Virus d’anémie bovine
Encéphalite équine
Encéphalite équine orientale
Encéphalite équine occidentale
Encéphalite printemps-automne
Influenzinum
Méningites virales
Peste porcine virale
Virus bovins et porcins en maladies vétérinaires.
Fièvre hémorragique de Omsk
Chrysops relictus
Thelazia lacrymalis
Microfilaria sp.
Méningites virales
Je dois attendre de recevoir davantage de gens mordus par Chrysops.
MALADIES BACTERIENNES
Les virus ne sont pas les seuls agents pathogènes inoculés aux mammifères, puisque ceux-ci sont complétés par de puissants cocktails bactériens, dont
Streptococcus equi, Str. aureus
Corynebacterium, à se poser la question aussi sur
Mycobacterium bovis et M. equi, voire
M. tubercule
dans les zones endémiques à la tuberculose.
EN PRATIQUE.
Dans la pratique régionale, on reconnaît le phénomène aux maux de tête accompagnés de douleurs lombaires. Les réactions aux maladies virales ressemblent fort à Plasmodium, mais lorsque nous voyons que Plasmodium se transmet également par Haematopoda pluvialis, la chose devient encore plus problématique, car certaines zones en sont infestées et les habitants y reçoivent annuellement des multiples morsures.
Les réactions violentes qui peuvent entraîner des chocs anaphylactiques ou des situations de pré-choc anaphylactique sont provoquées par les protéines salivaires des taons, qui sont liés à l’anti-coagulant qui entretient un saignement libre de la plaie. De nombreuses hospitalisations lui sont dues en Europe annuellement.
Une correspondante de Haute Savoie me fit savoir que les taons paraissaient plus agressifs vers le nord que vers le sud, et ceci devrait se vérifier, car l’idée est intéressante.
Le nombre de médecins qui va vous demander si vous avez été mordu par des taons reste fort réduit, voire presque nihil, ce qui est regrettable, car c’est à partir d’une quête de la source que l’on sait avec quelles souches virales nous avons affaire….une simple piqûre d’insecte nuisible peut ainsi avoir des conséquences néfastes toute une vie, conséquences qui recevront tous les diagnostiques possibles.
PREMIERS SECOURS
Les personnes risquant des chocs anaphylactiques doivent être portés vers un poste de secours compétent.
Les réactions plus lentes avec difficultés respiratoires : on donne un tube entier de
globules Pulmo anaphylacticum 5CH / 30K.
Ce produit ainsi que le suivant est conseillé à tous les randonneurs et voyageurs pour parer à des réactions allergiques graves.
L’adrénaline injectée est vitale, les cortisones peuvent entièrement être remplacées par :
Cure immédiate après une morsure :
Laver le membre mordu entièrement à la teinture de propolis ou de boutons de peuplier, sans regarder aux quantités utilisée, et pour une morsure au poignet, jusqu’au-dessus du coude.
A l’intérieur :
Datura stramonium 5CH/30K + Bryonia 5CH/30K sera donné en granulés ( 8x3-5gr/jour), et l’on gardera ce dosage jusqu’au lendemain de la disparition complète des symptômes, ensuite, pendant 5 jours 3x5gr/jour, ensuite quelques jours 3x3gr ensuite 2x 3gr pendant 4-5 jours, ensuite 1x3gr une semaine, en prenant de l’infusion ou de la teinture d’ortie à partir du lendemain du rétablissement (autrement l’ortie risque de tempérer l’action de la stramoine). Il faut suivre la cure de stramonium et de bryone combinées car ces plantes et leurs dérivés homéopathiques sont de puissants agents anti-viraux et anti-bactériens. Au plus tôt que l’on se soignera avec ce complexe, au plus grandes les chances de faire entièrement avorter l’introduction virale dans notre corps. On peut toujours y ajouter Apis 5CH/30K à la même dose et une pointe de charbon animal aux trois premiers repas (Schüssler 12 sels combinés = eqvlt. charbon animal)
Cette cure peut se faire à plus bas dosage chez les personnes ayant été mordues ou se faisant fréquemment ou régulièrement mordre par des taons (occupation professionnelles ou de loisirs forestiers et hippiques) qui se plaignent de migraines chroniques avec douleurs lombaires. On prend 3x3gr de chaque, y compris Apis, on peut suivre ce traitement pendant une dizaine de jours avant d’en faire l’évaluation.
Mais il faudra également tester la présence de Plasmodium.
Dans les cas de morsures de Chrysops au visage, il faut trouver quelqu’un qui peut vous déceler des parasites ophtalmiques par souche/transcription, mais je commence également à soupçonner Haematopoda d’être un vecteur important de parasitoses ophtalmiques, car je retrouve systématiquement Thelazia lacrymalis chez les personnes mordues par le petit taon des pluies dans la région que j’habite. Que ces infections soient généralement combinées avec Toxascaris ne me semble pas un hasard non plus.
POUR LE PRATICIEN : QUAND SE POSER LA QUESTION.
Le patient souffrant de maux de tête chroniques ou récidives, accompagnés de douleur à la nuque et aux lombaires nous fera penser à soit Plasmodium, soit aux maladies virales.
On ne peut discerner la piqûre de taon par réflexologie, mais l’on peut trouver des points indiquant un choix multiple :
- virus de tiques
- virus de taons
Les deux se soupçonnent dès que l’on voit des points rouges, de petites effusions sanguines sur la zone des reins (selon la méthode de Eunice Ingham).
Ceci est l’indicateur de fièvres hémorragiques. Le différentiel est qu’une fièvre récidive de tiques sera provoquée par les alexines et toxines de Plasmodium ou de virus échappant au contrôle de Borrellia/Leptospira, entraînant toujours une intense fatigue et une profonde angoisse ou sourde inquiétude. Dans la zone endémique de taons que j’habite en ce moment, et chez les villageois fermiers sédentaires, la morsure fréquente par les taons semble systématiquement compensée par la présence de Leptospira (elm* en lecture de l’épiderme).
S’il n’y a pas d’effusions sanguines sur les points des reins, il n’y aura pas de virus hémorragique, mais il s’agira d’encéphalites virales équines sans suites hémorragiques, qui s’éliminent par la cure ci-dessus, ou un par souche, ou par un autre produit puissant de la nature dont je parlerai plus tard.
* voire Petit Atlas anatomique des parasitologies helminthiques. Erratic Larva Migrans