J'ai un peu envie d'alimenter le débat au sujet du lait.
Depuis plusieurs années, je ne consomme presque plus de laitages, et pour mon plus grand bien ; cependant, je reste toujours septique quand je vois les arguments avancés contre les produits laitiers.
L'un d'entre eux en particulier me choque toujours : le fait que le lait soit un aliment du jeune veau et non de l'homme. Et alors ! Le blé n'es pas non plus l'aliment spécifique de l'homme, ce n'est que la semence d'une espèce végétale, quant aux oeufs, ils ne sont que les règles de la poule. En suivant ce raisonnement, si on ne veut pas franchir la barrière des espèces, il faudrait se nourrir des règles de la femme ! Bon appétit...
Par ailleurs, j'ai toujours tendance à chercher des leçons dans la sagesse populaire. Or quand je vois comme le lait a été jadis consommé de façon assez généralisée (en quantité modérée, il est vrai), quand je vois combien il est consommé dans des sociétés "moins civilisées", je pense qu'il faut encore s'interroger sur le lait.
Il me semble qu'il faudrait avancer d'autres hypothèses au sujet de notre difficulté à profiter des produits laitiers. En voici deux par exemple :
- (cette hypothèse n'est pas de moi) il se pourrait qu'à cause des pratiques agricoles modernes, on assiste à un développement et une propagation de micro-organismes (petits virus ou autres ?, inobservables directement comme certains micro-organismes), qui entravent notre tolérance pour ces produits,
- on peut avancer aussi que la baisse de vitalité généralisée des populations modernes qui nous empêche de plus en plus de profiter des fruits pourrait aussi diminuer notre capacité à tirer profit des produits laitiers.
S'il en est ainsi, le problème vient de nous et non du lait.
Bonne réflexion,
Arnaud